femme enceinte vegan

Quels remèdes à base de plantes pour une femme enceinte qui ne dort pas ?

Ami lecteur, amie lectrice, tu le sais déjà : mon état de grossessitude fait que j’ai parfois du mal à dormir. Alors qu’est-ce qu’elle fait, la femme enceinte, quand elle ne dort pas ? Je veux dire, à part acheter des doudous sur le net à 4 heures du matin, j’entends. Ben la femme enceinte, elle cherche des solutions pour retrouver le sommeil.

Évidemment, j’ai parlé de mes soucis à ma sage-femme, et je me doutais bien qu’elle aurait des choses à me proposer (des choses autres que des cachetons, s’entend. De toute façon, pendant la grossesse faut vraiment être à bout pour qu’on vous prescrive ce genre de trucs, danger pour le bébé oblige, et puis je suis pas vegan pour m’enfiler du Sanofi et consorts avant même d’avoir essayé les remèdes naturels). Bref, je suis donc ressortie de son cabinet avec une liste de plantes aptes à me coller un coup de massue faire retrouver les bras de Morphée (qui est un homme, il faut le savoir). Voici donc, classée de la plus douce à la plus forte, une liste des plantes connues pour leurs vertus soporifiques et compatibles avec la grossesse :

– tilleul

– fleur d’oranger

– camomille

– lavande

– passiflore

– valériane

– aubépine

(à noter que si toi aussi tu possèdes un géniteur de type « angoissé » à la maison, il a le droit d’en prendre aussi)

Comme tu peux le voir sur la jolie photo, j’ai testé plusieurs choses.

D’abord la tisane « Bonne nuit », celle que tu l’as pas encore achetée que déjà elle te nargue dans le rayon. J’ai pris celle des Jardins de Gaïa, c’est tout bio, donc tout bien (je veux dire, évite la Nuit Tranquille de Lipton, hein). On y trouve de la mélisse, de la lavande et de la camomille. Premier bon point : elle est super bonne. Elle me rappelle un peu la tisane que nous faisait boire l’infirmière du collège quand on allait chouiner qu’on avait mal à la gorge alors que le mal de gorge, il était plutôt dans le bide et c’était pas la faute du froid mais bien celle de Madame J. et de ses exercices de calcul mental de m**** (oui, j’ai souffert, surtout en maths et surtout avec Madame J.). Donc, cette tisane, elle est bien bonne, mais tu sais ce que ça fait, la tisane : ça fait faire pipi. Je veux dire, encore plus que d’habitude quand tu as un gnome qui t’appuie sur la vessie, bien sûr.

Foutue pour foutue, j’ai testé une autre tisane, plus forte cette fois puisque j’ai opté pour l’aubépine. Je ne sais pas si ça marche, je n’en ai bu qu’une fois, parce qu’elle est dégueulasse.

Entre temps, on m’a gentiment suggéré que si le mode d’administration « tisane » ne me convenait pas, il existait également les extraits de plantes sèches, plus concentrés, et nécessitant donc moins de liquide pour être ingérés. Là, j’ai voulu varier encore un peu, et j’ai pris passiflore. Je teste ce soir, je reviendrai te donner mes impressions demain, fraîche et dispose à l’approche d’une nouvelle journée bien remplie. Ouais.

Voilà, c’est la fin de l’article et te voilà toujours au même point. En même temps, c’est normal de pas dormir pendant la grossesse alors tu fais comme moi et comme toutes les autres : tu te tournes, tu te retournes, tu grognes, tu râles, tu te lèves, et puis tu prends ton mal en patience et tu feras une sieste demain. Je ne te souhaite pas une bonne nuit.

proteines vegan

Et tu les trouves où, tes protéines ?

C’est LA première question qu’on te pose quand tu dis que tu es vegan, que ce soit une connaissance, un ami, un membre de ta famille ou, et c’est plus inquiétant, un médecin. Pourquoi une telle focalisation sur les protéines ? Écoute, on n’en sait rien, mais le fait est que des protéines, tu en trouves partout, que ce soit des aliments d’origine animale ou végétale. PARTOUT, je te dis. Par contre, il est vrai que les protéines sont présentes en plus ou moins grande quantité. Suis le guide.

Prenons comme maître étalon le bœuf, qui contient 17 g de protéines pour 100 g, jetons un œil dans les placards des Brocoli-Carotte et comparons. Le pain de mie complet bio de chez la Boulangère en contient 9,5 g (une tranche faisant 36g), le Gomasio Senfas 17,2 g, les biscuits épeautre et sésame bio de chez Casino 8,9 g, le Nuté+ (spécial femme enceinte) 16,3 g, la terrine forestière chez Bjorg 6 g, le tofu basilic de Taifun 17,9 g, le seitan gourmet grill de Lima 19,1 g et le steak de soja à l’indienne de Sojasun 16,5 g.

De façon plus générale, tu en dégotes aussi dans les lentilles (22,5 g), les pois cassés (22,4 g), les amandes (20 g), les noisettes (14 g), etc… Bref on en trouve à la pelle dans les légumineuses, les céréales complètes, les graines germées et les fruits oléagineux, même si je te conseillerais quand même d’y aller mollo sur ces derniers qui sont blindés de gras comme leur nom l’indique, même si je sais qu’il est difficile de résister à des cacahuètes grillées à sec.

« Ces chiffres sont bien sympathiques » tu me diras (et je t’en remercie), « mais de combien de protéines avons-nous besoin par jour ? ». C’est une excellente question. Et bien ça dépend.

_ Si tu es ce qu’on appelle un sédentaire, c’est à dire que tu es une loque qui ne court qu’en cas d’alerte au tsunami, les besoins minimum conseillés sont de 0,8 g de protéines par kilo de poids de corps. Si tu fais 50 kg, ça veut dire que tu as besoin tous les jours de manger 40 g de protéines. Reprends les chiffres au dessus, et tu verras qu’il est ridiculement facile d’y parvenir en faisant simplement trois repas par jour, peu importe leur composition.

_ Si tu es ce qu’on appelle un sportif, tu peux pousser jusqu’à un maximum de 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps, soit 75 g si tu pèses toujours 50 kg. Encore une fois, c’est facilement atteignable en privilégiant certains aliments. Prends moi par exemple (c’est une expression, reste habillé je te prie), j’ai besoin de 138 g de protéines au plus tous les jours (je t’interdis d’en déduire mon poids) et j’y parviens les doigts dans le nez. Mon encas préféré en rentrant du sport ? Des lentilles et tofu fumé en vinaigrette (bio bien sûr) de Monoprix, accompagné de quelques tranches de pain complet. Boum, 30 g de protéines.

_ Si tu es ce qu’on appelle un crétin, tu engloutis plus de 2 g de protéines par kilo de poids de corps, ton organisme ne sait pas quoi en faire et les éliminent donc, tes reins prennent une bonne claque et c’est bien fait pour ta pomme.

On a quand même un début de piste pour expliquer la naissance de ce mythe des protéines qu’on ne trouve que dans la viande et donc des carences des vegans. C’est parce que les gens sont stupides et mélangent tout. Les protéines sont des chaînes d’acides aminés dont il existe 22 sortes. Parmi ces 22, neuf sont dits « essentiels », c’est à dire que notre corps ne peut pas les synthétiser et qu’ils doivent donc provenir de notre alimentation. Malheureusement, le CIV te dira en se frottant les mains que ces acides aminés essentiels proviennent exclusivement des protéines animales. Alors on fait quoi, on ferme le blog et on va se faire une entrecôte au Buffalo Grill ?

Sûrement pas. Car il existe une exception tombée du ciel : le soja. C’est l’aliment béni des dieux : il est constitué à 40% de protéines qui contiennent les neuf acides aminés essentiels dans des proportions similaires à celles du bœuf.

Tu en veux encore ? Pas de cholestérol dans le soja. Mieux encore, on lui prête des propriétés hypocholestérolémiantes, un mot que je te défie de replacer dans ta prochaine conversation, c’est dire qu’il diminue le taux de LDL (le cholestérol dit mauvais) et augmente celui des HDL (le cholestérol dit bon), et ça je peux te dire que si tes artères pouvaient parler, elles te remercieraient. Tu es encore là, jeune insatiable ? Alors je t’achève en reprenant notre exemple du bœuf qui contient 250 kcal par portion de 100 g. Le soja, lui, n’en contient que 120 kcal et ça c’est bon pour ton tour de taille.

Chez famillevegan.fr, on est honnête alors on te révèle aussi la plus grosse faiblesse du soja : il contient moins de fer que le bœuf. Mais c’est un faux problème, puisque tu as largement de quoi satisfaire tes besoins quotidiens en fer dans les légumineuses, les céréales complètes, le chou, le persil, le cresson, les épinards, les fruits secs, les fruits oléagineux, le cacao, la mélasse, les algues, le tahini, le millet, le germe de blé, les betteraves rouges, les carottes, les pommes, les poires, … Les plus renseignés te diront que les végétaux contiennent du fer non héminique moins absorbé par l’organisme, mais tu leur rétorqueras qu’une source de vitamine C pendant le repas (tous les fruits et légumes en général) inverse cette tendance.

Bon allez, c’est cool de causer avec toi, mais je vais aller courir un peu là, genre dix bornes, pour rire, histoire de griller quelques protéines végétales.

bébé enrhumé vegan

Remèdes naturels pour bébé enrhumé

Lorsque bébé s’enrhume, il faut le soigner rapidement pour son confort, bien sûr, mais aussi et surtout pour éviter que l’infection ne descende dans les bronches et ne se transforme en bronchiolite. Et qui dit bébé enrhumé dit également bébé qui tousse, bébé qui ne dort pas et parents épuisés ; le soulager rapidement permet donc par la même occasion d’assurer au foyer une certaine tranquillité… laquelle passe souvent, soyons honnêtes, par un certain nombre d’heures de sommeil chaque nuit !

Si je vous parle de cela, c’est bien évidemment parce que le Radis est enrhumé. Depuis qu’il va à la garderie, soit depuis environ un mois, il traîne une saleté de microbe qui, après avoir fait mine de déguerpir il y a une dizaine de jours, est revenu de plus belle en début de semaine. J’ai tout d’abord consulté mon médecin généraliste, qui a bien insisté sur le fait qu’il faille le moucher le plus possible, au moins 6 à 8 fois par jour. C’est un peu la bagarre au début mais c’est très efficace et il semble commencer à le comprendre.

Ensuite, c’est un peu à la bonne franquette, chacun appliquant ses astuces maison. Nous avons commencé par surélever son matelas, pour éviter que les sécrétions nasales ne coulent dans sa gorge. Efficacité quasi-nulle selon moi, surtout pour un bébé qui gigote, mais cela n’empêche pas que le dispositif soit toujours en place. Nous avons aussi testé une méthode de grand-mère qui consiste à éplucher un oignon, à le couper en deux et à le placer sur une assiette sous le lit du bébé tousseur. C’est pas mal pour les petites toux sèches, car l’oignon en dégageant le fameux gaz qui fait pleurer hydrate les voies aériennes mais en cas de toux grasse ça ne fonctionne pas vraiment.

Bizarrement chez nous ça ne se passe pas aussi bien.

Hier soir nous avons testé la diffusion de thym ; cette plante, efficace en infusion pour les voies respiratoires, ne peut en effet pas être donnée à boire à un bébé. Suite à un conseil lu sur un forum, j’ai donc fait bouillir de l’eau avec du thym et placé le liquide dans un bol dans la chambre de mon fils. Efficace selon moi ! Je ne sais pas si on peut utiliser du thym de cuisine ; j’ai pour ma part ouvert des sachets d’infusion qu’il me restait d’une bronchite.

Autre possibilité, le suppositoire de Coquelusedal, un médicament composé principalement de gelsémium et de grindela. Bien, sauf si bébé décide de remplir sa couche 10 minutes après, laissant ses parents indécis quant à la possibilité de lui en redonner un aussi rapidement ! Ce que je peux en dire, c’est que j’en ai donné un au Radis il y a 10 minutes et qu’il dort actuellement sans tousser. Ou alors, c’est le thym. Allez savoir.

Évidemment, il faut aussi traiter l’infection. Je me suis rendue pour cela dans une pharmacie homéopathique parisienne réputée pour demander des conseils ; le pharmacien m’a déconseillé l’extrait de pépins de pamplemousse et les infusions de bouillon blanc que je pensais lui donner, et m’a proposé à la place des granules homéopathiques (qui font bien marrer le Capitaine Carotte, décidément réfractaire à ces petites « boules de sucre ») ainsi que des probiotiques. Voici la liste des tubes que j’ai ramenés. Il faut donner 3 granules de chaque, 3 à 4 fois par jour, à distance des repas. Si vous les faites fondre dans de l’eau vous pouvez les mélanger :

– Pour le nez : Kalium Bichromicum 9ch et Allium Cepa 9ch

– Pour la toux grasse : Antimonium Tartaricum 9ch

– Pour lutter contre l’infection : Sérum de Yersin 9ch

– Pour stimuler les défenses : Thymuline 9ch

Et également des gouttes de Biogaïa, 5 le matin. Le pharmacien m’a assuré qu’ils étaient sans lactose. Après vérification les souches proviennent du lait maternel.

Et si tout cela ne fonctionne pas ? Alors, il ne me reste plus qu’à souhaiter bon courage à tous les parents de bébés malades, car je ne crois pas qu’on pourra y couper cet hiver ! A vos souhaits !

lait végétal

Lait végétal maison, essai n°1

De plus en plus, je suis attirée par le fait maison. J’ai mes périodes de « crise » durant lesquelles je fais le plus possible moi-même, et des périodes plus creuses quand j’ai moins le temps, ou l’envie. J’essaie de manière générale de faire mon pain (je possède une machine à pain, mais je n’ai rien contre un pain frais venu de la boulangerie bio qui a ouvert non loin de la maison il y a quelques mois), mes graines germées (là, c’est tout vu, le rapport gain financier/facilité de réalisation surpasse largement l’achat de barquettes pas toujours fraîches, temps de conditionnement, de transport et de mise en rayon obligent) et mes yaourts (là j’avoue, j’ai un peu plus la flemme, et il m’arrive régulièrement de rater des fournées, donc de devoir racheter des yaourts et de finalement laisser tomber, sans compter qu’il faut prévoir de tout préparer avant de se coucher, et les pots sont fastidieux à laver).

Je trouve les choses faites maison généralement meilleures, sans compter qu’elles sont plus respectueuses de l’environnement car elles génèrent moins de déchets. Parfois, elles sont également plus intéressantes pour la santé car on sait exactement ce qu’on y met et en terme de prix, surtout si on consomme bio, la différence est flagrante.

Récemment, je me suis donc également penchée sur la fabrication du lait végétal maison. Je lorgne depuis quelques mois déjà sur les machines type Soyquick ou Soyabella, sans parvenir à me décider. Pourtant, j’avais fait mon calcul et là encore, il penche largement en faveur du fait maison… J’avais ensuite lâché l’idée par manque de place, mais avec bébé qui arrive, je me remets à ressentir des pulsions de cuisine et puis Capitaine Carotte semble aujourd’hui plus emballé que lorsque j’avais évoqué l’idée la première fois.

Pour un premier essai, j’ai pourtant choisi de tester la méthode basique, celle qui consiste simplement à passer les amandes au blender et à rajouter de l’eau. J’ai fait tremper durant 24 heures 100 grammes d’amandes non-émondées, que j’ai ensuite épluchées. Premier constat : c’est long, et fastidieux (il existe une technique plus rapide qui consiste à les ébouillanter, mais les nutriments sont détruits, de plus le trempage amorce la germination des amandes et les rend justement plus nutritives).

Ensuite, direction le blender. Pour cet essai j’ai utilisé 1 cup d’eau filtrée (Brita). Le résultat est correct (après avoir ajouté du sirop d’agave, autrement pour une boisson c’est un peu rude à boire nature), Capitaine Carotte en a bu un verre nature et non-filtré, j’ai pour ma part opté pour la version chocolat chaud. Après avoir bu un tiers, j’ai craqué et filtré. Il ne reste plus grand chose après un passage au chinois…

Au final, je suis mitigée. Il faut prévoir à l’avance pour tremper, éplucher, filtrer… des opérations qui prennent beaucoup de temps et sont assez pénibles à effectuer. Je suis contente d’avoir bu mon chocolat au lait d’amande fait maison, mais je ne pense pas renouveler l’opération régulièrement, en tout cas pas de façon à compenser nos achats actuels, soit 3 à 4 litres chaque semaine (généralement nous achetons un litre de soja, que j’utilise pour la cuisine, et pour le reste je prends soin de varier entre riz, épeautre, châtaigne, amande, millet, sésame… bref tout ce qu’on trouve actuellement sur le marché, et ce pour varier les apports). Au final, l’achat d’une machine semblerait plutôt justifié, d’autant qu’elle me permettrait également de tenter les laits de céréales. Affaire à suivre, donc.

Et vous, faites-vous vos laits vous-mêmes ? Avez-vous testé différentes méthodes et si oui, laquelle vous a semblé la plus satisfaisante ?

bébé vegan

Produits Lush pour bébé

Utiliser des produits Lush pour bébé, ça vous semble bizarre ? C’était mon cas aussi, jusqu’à ce que je me rende compte qu’une section du site de la marque était justement dédiée aux tout petits, et donc que certains produits étaient adaptés aux bébés ; en fait, 8 le sont, dont 6 vegan.

J’ai évidemment voulu en tester quelques-uns, et j’ai donc troqué ma mousse lavante Cattier à l’odeur très discrète contre des soins plus parfumés.

Sur le site de Lush, voici les produits vegan que l’on trouve dans la rubrique « pour bébé » :

– Chaman (crème de douche)

– Céleste (que j’utilise déjà pour mon visage)

– Dream Cream (que nous utilisons déjà pour nos tatouages)

– R2B2 (ballistic pour le bain)

– Thérapie (barre de massage)

– Trichomania (shampooing solide, déjà testé sur mes cheveux)

Je me suis donc rendue chez Lush l’autre jour et j’ai ramené dans mon petit panier ChamanR2B2 et Trichomania. Et j’en suis très contente ! Le Radis les tolère très bien et en plus, évidemment, v’la l’odeur ;) J’aime particulièrement Trichomania qui sent très très bon (en plus il en faut très peu, il mousse très rapidement) et R2B2 qui s’il ne mousse pas dans le bain se dissout façon cachet d’aspirine. Ce dernier risquera d’ailleurs fort d’intéresser beaucoup de parents puisque sa composition à base de camomille, de bois de santal et de lavande est censée aider les petits à s’endormir du sommeil du juste…

Voilà donc un nouveau converti dans la famille !

marc grays

Avis Marc Grays : le lissage brésilien vegan qui révolutionne les salons de coiffure

Si vous êtes un professionnel de la coiffure, alors vous savez qu’il faut disposer des meilleurs outils pour satisfaire vos clientes les plus exigeantes et les fidéliser. Découvrez à cet effet, Marc Grays, un lissage brésilien qui ne cesse de conquérir les femmes !

Marc Grays : présentation

Marc Grays, c’est clairement le lissage qui cartonne actuellement dans les salons de coiffure et même dans les maisons.

Fait pour tous les cheveux

Brillance, légèreté et souplesse, le produit assure tout pour des cheveux toujours au top. Marc Grays s’adapte à tous types de cheveux. Ainsi, que vous ayez des cheveux secs, défrisés, courts ou longs, l’action du lissage brésilien aura pour effet de les transformer complètement. Adieu la raideur et le manque d’éclat dans votre chevelure !

Des composants naturels

Évidemment, pour offrir une telle performance, Marc Grays arrive avec des composants à la hauteur de la tâche. Ce sont des ingrédients 100% naturels très efficaces. On peut ainsi citer la kératine, le collagène végétal, l’acide glycolique, le beurre de murumuru et le jojoba. Chacun de ces principes actifs exerce une action unique sur vos cheveux quitte à les sublimer. Ainsi, protéine synthétisée très efficace en matière de structuration, la kératine a pour effet d’optimiser la structure de la fibre de votre chevelure.

Quant au collagène végétal, il favorise notamment la souplesse et la densité de votre coiffure alors que l’acide glycolique sert à renforcer l’action de la kératine. De son côté, le beurre de murumuru apporte une touche d’éclat tout en revitalisant la racine de votre crinière. L’action du jojoba est multidimensionnelle, car il produit des effets analogues à ceux des autres ingrédients (souplesse, brillance notamment).

En somme, on peut dire que Marc Grays est un produit entièrement végane livré avec une multitude de fonctions. Primo, pour la restauration et l’hydratation de votre chevelure, ce kit de lissage se positionne comme un choix parfait. Il est en effet, à la fois, hydratant, fortifiant et lissant.

Secundo, Marc Grays se distingue des autres produits de lissage du marché par son caractère anti-frisottis. Que ce soit pour les besoins de votre salon de coiffure ou vos soins capillaires, adoptez ce lissage brésilien pour obtenir un résultat incroyable après 4 ou 6 mois d’utilisation.

Marc Grays : mode d’emploi

Vous disposez désormais d’un bon package d’informations sur l’utilité et surtout les atouts du lissage brésilien Marc Grays. Vous savez désormais que pour avoir des cheveux soyeux et brillants, vous devez absolument inclure ce produit dans vos cosmétiques. 

Mais, si vous avez flashé sur le lissage brésilien Marc Grays, c’est le moment d’en apprendre sur son mode d’emploi, que vous soyez une coiffeuse professionnelle ou non. Car, il s’agit de la seule et unique façon possible de pouvoir s’en servir pour vos soins capillaires ou ceux de votre clientèle. Voyons alors à présent, comment utiliser Marc Grays pour lisser vos cheveux et profiter des nombreux bienfaits qu’il offre. Il s’agit d’un processus en plusieurs étapes successives et complémentaires. Au total, vous avez 11 actions à accomplir. Ainsi,

Les différentes étapes

L’acte N°1 consistera à procéder au nettoyage de votre chevelure à l’aide d’un shampoing. C’est un préliminaire qui vise à préparer votre coiffure pour le lissage. À ce stade, vous pouvez utiliser n’importe quel produit. Ensuite, passez vos cheveux au séchoir tout en veillant à ce qu’ils gardent une certaine humidité. À défaut du sèche-cheveux, vous pouvez recourir à une serviette. La troisième étape est celle de l’application du lissage Marc Grays à toutes les mèches.

Pour réaliser cette opération, vous devez d’abord diviser les cheveux en plusieurs quartiers. Vous aurez besoin d’outils tels qu’un pinceau et un peigne fin. Ensuite, prenez une pause de 20 à 35 minutes pour permettre à l’action du produit d’être le plus efficace possible. Après ce laps de temps de répit, l’étape suivante consistera à rincer les cheveux.

Ce ne sera pas nécessaire d’enlever le produit. À présent, vous pouvez passer à l’acte N°6 réservé à l’étirement de la chevelure. Il se fait généralement au moyen du sèche-cheveux. Après cela, il faudra plancher les mèches jusqu’à dix reprises. À ce niveau, une planche professionnelle est recommandée pour une température convenable. Cette opération doit être répétée au terme du processus. Avant ça, les étapes intermédiaires incluent le refroidissement, le rinçage et le séchage des cheveux.

Quelques précautions utiles

L’utilisation du lissage brésilien Marc Grays fait appel à quelques précautions sur lesquelles il conviendrait de lever le voile ici. Il vaut mieux connaître ces détails pour profiter pleinement des avantages du produit.

Prévenir les effets indésirables

En effet, bien que constitué d’éléments naturels, le lissage Marc Grays peut avoir des effets indésirables en cas de mauvaise utilisation. Pour éviter ces désagréments, il est vivement déconseillé de procéder à une application du produit sur un cuir chevelu manifestant une irritation ou une blessure. Il faut par ailleurs être attentif pour ne pas toucher les yeux avec le lissage. Si vous n’avez pas pu respecter ces mesures de précaution, allez consulter votre médecin dans les meilleurs délais.

Le test de verrouillage

D’un autre côté, il existe un préliminaire à ne pas mépriser avant de démarrer le processus de lissage des cheveux dans un salon de coiffure. Il s’agit du test de verrouillage. Le but de cette opération est de vérifier si les cheveux de votre cliente présentent des conditions idéales ou sont affaiblis par quelques défauts. Cette vérification est déterminante pour une application réussie du lissage brésilien Marc Grays.

Usage de la brosse circulaire

En outre, comme évoqué supra, le produit marche sur tout type de cheveux. Néanmoins, dans certains cas, il faut recourir à des outils spécifiques. Il en va ainsi des cheveux ayant des racines frisées. Aux fins de les étirer convenablement, il est souhaité de choisir une brosse circulaire.

Notez enfin, que pour une bonne conservation le produit doit être placé dans un endroit combinant sécheresse et fraîcheur, à l’abri de la lumière.

quelle chaussure vegan

Quelles chaussures vegan pour bébé ?

Il fallait bien que ça arrive un jour : ça y est, le Radis marche ! Bon, ce n’est pas nouveau nouveau et ça doit faire 3 bonnes semaines, depuis un peu après ses 15 mois donc, que notre bébé a abandonné le 4 pattes pour la bipédie. On peut dire qu’il est fier sur ses gambettes, d’autant qu’il a acquis à peu près à la même période la capacité de grimper ; sur le canapé, sur le lit…

Branle-bas de combat, il a fallu à nouveau planquer quelques affaires et je ne parle même pas des chats, désormais contraints de ruser pour roupiller tranquilles (le plus malin a pigé que c’était encore dans le lit du Radis qu’il était le plus peinard, dans la journée du moins)(ou c’est le Rouquin le plus malin)(comme toujours). Pour moi aussi c’est une drôle de sensation, de le voir gagner ainsi en autonomie, alors qu’il y a quelques mois à peine il sortait de mon ventre…

Et c’est également pas mal de stress, de le voir ainsi sautiller, debout sur le canapé (la rencontre entre son arcade sourcilière et la table à basse a déjà eu lieu mais cela n’a pas semblé l’arrêter pour autant), se précipiter à l’assaut des oreilles de chats, ramper sur le lit et foncer la tête la première vers le bord avant de se retourner au dernier moment pour en descendre !

Bref, tout ça pour dire que le Radis marche. Et qui dit marche, dit chaussures ! Car si nous avons toujours privilégié les pieds nus ou les chaussettes à la maison, il a bien fallu le chausser pour aller se promener au parc. Nous avons d’abord tenté les chaussons type babygym, légers et à la semelle très souple. Échec cuisant, le Radis sait parfaitement les ôter !

Il nous fallait donc quelques chose de plus coriace, avec des lacets par exemple. Force a été de constater que trouver des chaussures pour bébé qui soient vegan tout en possédant une semelle souple relève de prime abord au parcours du combattant. A plusieurs reprises, on m’avait indiqué que les enseignes telles que Gemo ou encore la Halles aux Chaussures en proposaient régulièrement mais habitant en plein Paris, sans voiture, nous n’avons pas la possibilité de nous y rendre, sans compter que les pieds de bébé, ça grandit vite et que par conséquent tout sera à refaire d’ici quelques semaines.

J’ai bien trouvé quelques modèles vegan, chez Obaibi ou Du Pareil au Même, par exemple, mais les semelles ne me convenaient absolument pas et donnaient à mon fils une démarche mal assurée de robot. Il finissait d’ailleurs invariablement par s’asseoir, visiblement trop gêné par cet attirail. Nous avons donc fini par nous tourner vers les chaussures vegan les plus simples à trouver, disponibles dans toutes les tailles, et dans toutes les couleurs : les Converse.

Alors c’est sûr, on a vu plus éthique, mais je ne me voyais pas commander sur le net, risquer de me retrouver avec la mauvaise pointure, et rebelote quelques mois plus tard… Et puis le gros avantage des Converse, c’est qu’elles se trouvent très facilement d’occasion, que ce soit sur le net ou dans les dépôts-ventes. Comme elles ne sont à cet âge portées que peu de temps, elles sont généralement en très bon état.

Côté semelle, il soit sûrement exister plus souple mais je trouve qu’elles proposent un bon compromis par rapport aux baskets que l’on trouve dans les chaînes de boutique pour bébé et dont la semelle est affreusement rigide. Mon fils marche très bien avec et ne semble pas gêné, c’est parfait !

Une paire de Converse pour bébé neuve coûtera environ 50 euros mais sachez que sur Ebay vous pouvez en trouver pour une dizaine d’euros, frais de port compris.

sterilet cuivre vegan

Le stérilet au cuivre, une contraception 100% vegan

Aujourd’hui parlons un peu contraception si vous le voulez bien. Car oui, ici on parle d’enfants mais bon, si on n’a pas prévu d’en avoir 10 arrive un jour où il faut voir à mettre un peu la nature en veilleuse ! Contraception, donc.

Avant de tomber enceinte, je prenais la pilule. Parce que quand j’étais ado c’était ça qu’on prescrivait, ensuite parce que j’avais la flemme de trouver autre chose, et puis ensuite parce que je me disais que je ferai bientôt un enfant et que ça ne valait pas le coup de changer pour si peu de temps. Et j’ai arrêté, le Radis est arrivé, j’ai eu mon retour de couches et il a bien fallu se poser à nouveau la question de la contraception après près d’un an sans protection.

Pour moi clairement c’en était fini de la pilule ; après 12 ans à avaler scrupuleusement mon comprimé tous les soirs, je voulais quelque chose de plus naturel, de plus respectueux que ce soit de mon corps ou de l’environnement (et ce même s’il apparaît que la pilule ne transformerait finalement pas les poissons mâles en poissons femelles, un phénomène plutôt imputable, une fois de plus, à l’élevage intensif).

Les 18 premiers mois nous avons opté pour le préservatif ; car même si je savais que pour ma prochaine contraception je voulais quelque chose de fiable et sans hormones, donc logiquement pour moi un stérilet au cuivre, j’étais bien trop traumatisée par mon accouchement pour avoir envie qu’on aille me farfouiller à nouveau jusque dans l’utérus.

Et puis les choses se sont tassées et j’ai décidé de passer enfin à l’action et de me faire poser le fameux stérilet. J’ai pris rendez-vous chez ma gynécologue, j’ai demandé une ordonnance pour mon stérilet après quelques explications (mais je m’étais pas mal renseignée avant) et j’y suis retournée au cours de mes règles suivantes avec mon précieux bien au chaud dans sa boîte au fond de mon sac.

Le stérilet (celui au cuivre, pas celui aux hormones) était en effet pour moi la solution la plus évidente car c’est le seul moyen de contraception sans hormones existant (à part le préservatif et la courbe de température, mais le préservatif ce n’est pas confortable après des années de couple et pour les température, disons que nous ne sommes pas prêts à assumer les conséquences d’une erreur). C’est de plus l’idéal pour une femme qui ne souhaite pas avoir d’enfants dans l’immédiat puisqu’il offre pas moins de 5 années de tranquillité… Ça fait rêver !

Alors BIEN SÛR, j’avais la trouille. Je savais que ce n’était pas très agréable, j’avais lu des témoignages sur le net. Dans mon entourage plus ou moins proche, trois femmes m’avaient fait part de leur expérience. Aucune d’entre elles n’a d’enfant. La première m’a dit en riant que ça ne faisait pas mal. La deuxième que ça avait été la pire douleur de sa vie (bon là pour le coup je savais que ça ne serait pas mon cas !) et la troisième qu’elle avait fait un malaise en rentrant chez elle. Super.

Mais j’ai pris mon courage à deux mains et j’y suis allée après avoir gobé 2 spasfon. Je me suis dit qu’avec tous mes tatouages et mon accouchement sans péridurale ce n’était pas un stérilet qui allait m’arrêter, et qu’ensuite je serai tranquille pour 5 ans. Je vais donc vous expliquer comment ça se passe pour rassurer les plus inquiètes !

Le début est somme toute bien classique ; on enlève le bas et on s’installe. Le/la gynécologue met en place le spéculum et commence par désinfecter le col avec un coton au bout d’une pince. Dit comme ça, ça fait déjà flipper mais je vous promets qu’on ne sent absolument rien. Ensuite il/elle mesure la longueur du col avec une tige fournie dans la boîte avec le stérilet. C’est un peu désagréable, ça pince un peu avec comme une douleur de règles, mais c’est très rapide. Vient ensuite le moment de la pose, très rapide pour ma part.

C’est un peu comme au moment de la mesure du col, mais un peu plus douloureux, ça diffuse vers le haut, c’est d’ailleurs assez surprenant car la douleur rappelle vraiment celle des contractions qu’on a généralement oublié après avoir accouché. Bref, une contraction ce n’est pas agréable mais si elle est isolée, pas de quoi fouetter un chat   casser trois pattes à un canard se mettre à pleurer. Je m’attendais à bien pire même si j’imagine que ça dépend des femmes.

Une fois le stérilet en place, le/la gynécologue vérifie par un toucher vaginal que tout va bien, on se relève doucement et on s’en va, avec pour consigne de revenir deux ou trois mois plus tard pour vérifier qu’il est toujours bien en place. Et voilà ! 5 ans de liberté !

Pour résumer, je suis ra-vie de cette décision. Je ne pense plus du tout à ma contraception, je suis tranquille pour 5 longues années ! 5 ans sans avoir à penser contraception, on ne se pas forcément compte avant d’y être mais ça change vraiment la vie. Côté règles, elles sont plus abondantes, et un peu plus longues, mais je m’en accommode assez bien. Il est possible de prendre des hormones pour réguler ce souci mais du coup quel intérêt ?

A savoir aussi que la légende qui dit que seules les femmes ayant déjà eu des enfants peuvent se faire poser un stérilet est fausse ; c’est en réalité parce que les gynécologues ne savent pas le faire qu’ils le refusent. A lire sur ce sujet l’article de Martin Winckler…

A qui le tour ? ;)

eveil bébé

Eveil de bébé : comment fabriquer des bouteilles sensorielles

Je me rappelle avoir découvert les bouteilles sensorielles lorsque j’étais enceinte. Idéales pour les parents souhaitant proposer à leurs enfants des activités du type de celles développées par la pédagogie Montessori, elles permettent de stimuler différents sens des bébés mais aussi des plus grands et sont très ludiques tant pour les enfants que pour les parents qui doivent rivaliser d’imagination pour les fabriquer ! Ce n’est qu’aujourd’hui que je suis retombée dessus et que j’ai décidé de me lancer.

Le principe des bouteilles sensorielles est simple : on se munit d’une bouteille, de préférence en plastique, et on y insère différent liquides, colorants et objets qui une fois agités/secoués/remués/observés/retournés feront la joie des petits curieux ! Après avoir fouiné sur le net, et plus particulièrement sur le net anglophone qui fourmille d’idées sur le sujet, j’ai confectionné les 3 premières bouteilles qui sont venues agrémenter l’espace de jeu du Radis.

La première est simplement composée d’eau, de colorant alimentaire rouge et de paillettes ; la deuxième comporte de l’eau, du liquide vaisselle, une goutte de colorant alimentaire bleu ainsi que des perles, boutons et autres breloques dénichées dans ma boîte à couture :

La troisième est celle qui a remporté le plus de succès, sûrement parce qu’elle fait plus de bruit que les autres ! J’y ai simplement mis du riz et des perles :

On peut également ajouter de l’huile, pour jouer avec les différentes « couches » de liquide, mais pour cela il faudrait que je me fournisse en huile de paraffine, les huiles de colza, tournesol et autres classiques de cuisine possédant des tons jaunes que je ne trouve pas particulièrement harmonieux !

Il peut également être intéressant d’investir dans un pistolet à colle, qui soudera une bonne fois pour toutes le bouchon et évitera les débordements fâcheux (voire dangereux) ! J’ai payé le mien (avec les recharges de colle) environ 15 euros, je pense le réutiliser dans un futur proche pour d’autres bricolages mais si vous avez des amis créatifs, peut-être en possèdent-ils un qu’ils pourraient vous prêter si vous ne souhaitez pas en acquérir un.

Pour d’autres idées, voici une petite sélection de liens. Libre à vous de réaliser vos propres associations, l’idéal restant de minimiser les achats et de se récupérer chez soi des objets inutilisés pouvant convenir.  Bien sûr il est aussi possible de faire évoluer les bouteilles en fonction de l’âge de l’enfant et de ce qui semble l’intéresser sur le moment, quitte à en ranger temporairement certaines si elles se retrouvaient trop souvent délaissées au profit de leurs voisines.

peinture bio

Peinture bio et naturelle pour chambre de bébé

La future chambre du funky baby qu’il partagera dans sa grande mansuétude avec nous (oui, nous allons faire ce qui est communément appelé du « cododo » mais Miss Brocoli ne manquera pas de revenir longuement sur le sujet prochainement, bouge pas) a besoin d’un bon ravalement : les murs jaune pisse, ça va bien cinq minutes. Oui mais.

Je ne sais pas si tu as déjà jeté un œil à la majorité des peintures disponibles chez Castobrico, c’est pas vraiment la joie niveau produits chimiques : résines de synthèse, vinylique et acrylique pour le liant, des hydrocarbures aromatiques en guise de solvant et même parfois du lindane ou des pyréthrinoïdes de synthèse en additif.

OK, tu comprends rien, mais crois-moi, c’est dégueulasse : ces produits chimiques, même plusieurs mois après que la peinture ait séché, constituent une véritable pollution atmosphérique à l’intérieur même de ton logis douillet, avec ces fameux composés organiques volatiles (COV) qui t’empoisonnent lentement pendant que tu mates Michel Sardou à la télé la main dans le slop. Et puis je ne te parle même pas de la pollution engendrée par sa production et encore moins du recyclage bien coton ensuite.

Laisse-moi bien te dire qu’à quelques mois de l’arrivée sur terre de Carotte Junior ou de Mini Brocoli, il n’était vraiment pas question de faire dormir la future maman dans un nuage toxique, surtout que vu comment elle ronfle, ce sont à l’oreille plusieurs mètres cube d’air que ses petits poumons filtrent à chaque minute (« mais t’es un monstre, c’est parce que je dois dormir sur le dos parce que je suis enceiiiiiiiiiiinte ! »).

Heureusement, on peut trouver des peintures constituées de résines naturelles et d’huiles végétales, d’essence d’écorces d’origines diverses en guise de solvant ou d’essences minérales dénuées d’aromates toxiques. De plus, ces peintures naturelles sont perméables et permettent donc au support de respirer, ce qui évite par exemple l’accumulation d’humidité dans un mur. A moins que tu aimes la moisissure, c’est toi qui vois.

Tu veux des défauts ? Malheureusement il y en a. Ces peintures utilisent parfois des gommes d’arbres exotiques, ce qui fait évidemment tiquer. Elles mettent aussi plus de temps à sécher (regarde la pendule pendant six heures) mais c’est un mal pour un bien, puisque le plomb, interdit en tant que liant ou charge (ce qui fait la consistance de la peinture), peut toujours se trouver dans les pigments ou les siccatifs autrement appelés accélérateurs de séchage.

Et ça, c’est un coup à appeler son gamin Saturnin, si tu vois ce que je veux dire. Enfin, mais ça tu t’y attends, ça coûte évidemment la peau des burnes. Tu paies ton litre de Dulux Valentine 17€ , là compte 30€ le litre.

« Allo, on est sur famillevegan.fr ! ». Mais oui, tu as raison, c’est pour ça que tu feras bien attention à ce qu’il n’y ait pas de caséine dans la peinture de ton choix, bio ou pas, parce que crois-moi, crois-moi pas, c’est de la protéine de lait. Tu feras gaffe aussi pour le pinceau qui te servira à dégager les angles à la Damido, histoire qu’il ne soit pas en soie. De porc, pas de ver, sois pas stupide.

Au final, on est allé tambouriner à la porte de Pigments, une boutique du 7ième spécialisée dans la peinture naturelle et nous avons opté pour la marque Biofa, dont l’ensemble de la gamme respecte la norme NF Environnement. Mais on ne fait pas de la pub, me regarde pas comme ça, tu as aussi Natura ou Biologement si ça te chante, mais on aimait bien l’idée d’aller dans un vrai magasin, avec le conseil d’un professionnel parce qu’on est des tanches nuls.

Et on a bien fait parce que le bonhomme est très sympathique (comprends qu’il était patient et ne ricanait pas en entendant nos questions). Dis que tu viens de ma part si tu veux, mais ça changera rien. Du coup, on est reparti avec trois échantillons : Bruges, Casablanca et Pékin, dans l’ordre ci-dessous.

On en est encore au stade du débat à cette heure, mais il y a de fortes chances qu’il y ait one point pour la Belgique et one point pour le Maroc : un mur foncé (côté tête de lit sur le mur perpendiculaire à la baie vitrée, faut faire comme ça, t’as pas le choix) et les autres en clair. Objectif : profiter des congés à partir de la fin de la semaine prochaine (je suis un Aoûtien convaincu) pour tout faire. On va faire des photos avant/après, tu ne vas pas en croire tes mirettes.